ENTRETIEN - Lamine Kébé, coach de l'équipe pro' (23/11/2024)
Leader du championnat avec l’OLB, Lamine Kébé revient sur son parcours d’entraineur et de formateur, de ses débuts au CJF Fleury-les-Aubrais à l’INSEP et aux équipes de France jeunes.
Le coach orléanais en profite pour aborder le gros programme qui attend votre équipe en cette fin d’année !
Lamine, tu as été champion de France U15 avec le CJF Fleury-les-Aubrais avant de rejoindre l’INSEP en 2016. A quel moment t’es-tu découvert une passion pour la formation ?
Lamine Kébé : C’est quelque chose que j’ai toujours eu en moi depuis que j’ai commencé à entrainer quand j’avais 18 ans.
J’aime apporter mon expérience, mon savoir-faire, et voir les jeunes évoluer au quotidien.
Tu as participé au développement de certains très grands joueurs comme Victor Wenbanyama, Bilal Coulibaly ou encore Théo Maledon. C’est une fierté pour toi ?
L.K : Je suis fier d’eux oui, mais il faut toujours avoir beaucoup d’humilité dans la formation car ce sont avant tout les joueurs qui font les efforts pour atteindre leurs objectifs.
Mais je suis très content d’avoir pu faire partie de leur progression.
Orléans Loiret Basket a été champion de France Espoirs Pro B la saison dernière, nos U15 et U18 évoluent au plus haut niveau national, c’est quelque chose auquel tu es vigilent ?
L.K : Je regarde beaucoup oui, cela fait partie de moi. La formation est quelque chose de très prégnant. J’essaye d’être proche de Nicolas (Guerin) au quotidien, j’ai été voir jouer plusieurs fois les U15, cela me passionne. J’ai la volonté d’intégrer de plus en plus ces jeunes au groupe professionnel. Nous en avons déjà 3 avec Théo, Lilian et Jean-Anthony, et de plus en plus Joiesaint (Yabusele). Je suis attentif au parcours des jeunes et à leur développement.
Tu connais bien le vivier de la région Centre-Val de Loire, comment le décrirai-tu ?
L.K : C’est exceptionnel, et je pèse mes mots. Nous sommes l’une des plus petites ligues en termes de licenciés, et pourtant grâce à un travail exceptionnel des formateurs de la région, tous les ans on a un garçon ou deux qui arrivent au Pôle France. Beaucoup de joueurs professionnels sont également issus de la région, un joueur comme Guerschon Yabusele évolue en Equipe de France, Noa Essengue depuis peu aussi… C’est très fort par rapport à la taille de la région.
Est-ce que cette volonté pour toi de former des jeunes joueurs et de les faire progresser est toujours présente aujourd’hui, dans un contexte différent ?
L.K : Le métier est le même, l’idée est de toujours faire progresser les joueurs, peu importe leur âge. On est avant tout des formateurs, des éducateurs, seul le public évolue. Mais le métier, lui, ne change pas.
Après une pause de quelques jours, vous êtes de retour à l’entrainement depuis jeudi. Comment abordes-tu la fin d’année très dense qui s’annonce, avec pas moins de 7 matchs en 1 mois (8 si on rajoute Nanterre)?
L.K : C’est un mois qui va être très intense, on a la chance de beaucoup jouer à domicile ce qui est lié au fait qu’on a beaucoup joué à l’extérieur depuis septembre. Le fait de devoir rattraper des matchs nous donne un calendrier très dense. On a profité de la trêve pour se reposer un peu mais aussi pour continuer à s’entrainer. L’idée va être de prendre match après match, et de garder cette invincibilité à domicile.
Quel est l’objectif de ce match amical contre Nanterre, mardi 26 novembre ?
L.K : Retrouver la pratique compétitive après 10 jours sans match. On va pouvoir essayer de nouvelles choses en attaque comme en défense, donner du temps de jeu à des joueurs que l’on voit un peu moins, et garder cet aspect concurrentiel au sein de l’équipe. Ce match va nous servir d’entrainement avec un rythme plus élevé. C’est toujours intéressant de se mesurer à une équipe de première division.
#TousOLB