Défaite face au Mans (17/02/2012)

Résumé du match


Le Mans s'est qualifié pour les demi-finales de la Semaine des As en battant jeudi Orléans 88-77.
Dans une Halle Vacheresse bien remplie, Le Mans et Orléans ont donné le coup d'envoi de cette dixième Semaine des As. Malgré un important déficit au rebond, l'OLB a mené au score durant près de trois quart-temps avant de voir revenir au score des Manceaux portés par une impressionnante réussite à trois-points. Le MSB l'a finalement emporté 88-77, décrochant le premier ticket pour les demi-finales. Il affrontera samedi le vainqueur du deuxième quart de finale opposant Gravelines-Dunkerque à Roanne.
Le Mans fait tomber la pluie

À deux minutes de la fin du troisième quart-temps, les Orléanais semblaient avoir le match en main, menant de 12 points. Mais s'est alors abattu sur la défense de l'OLB une pluie de trois-points manceaux. Charles Kahudi a allumé les deux premières mêches, suivi de Marcellus Sommerville, Alex Acker et Taylor Rochestie, pour un 33-11 en faveur du MSB.

Alex Acker a cumulé 20 points et 7 rebonds pour Le Mans, J.P. Batista a ajouté 20 points et 4 rebonds, et Taylor Rochestie 16 points, 5 rebonds et 6 passes. Marcellus Sommerville a réalisé un double-double avec 12 points et 10 rebonds. Cedrick Banks et Amara Sy ont inscrit 21 points chacun pour Orléans.

J.D. Jackson (Coach du Mans) :
Orléans avait très bien préparé cette compétition tactiquement. Il y a eu beaucoup d'ajustements à effectuer en cours de match, ce qui nous a pris du temps. Amara Sy et Cedrick Banks ont été très forts en première mi-temps. Ce qui nous sauve, c'est notre remontée en première mi-temps, qui nous ramène à seulement 4 points à la pause. L'important à la Semaine des As est de ne pas lâcher, de rester au contact. On a trouvé des solutions, et mis des paniers. C'est un match très accompli pour nous. On les a dominé au rebond. On a insisté à l'intérieur, et ça a payé. On a fait le match qui fallait pour passer contre une très bonne équipe d'Orléans.


Amara Sy (Orléans) :
On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On a mené pendant 30 à 35 minutes, et ils étaient frustrés. Puis ils se sont mis à jouer leur basket, et nous n'étions plus dans le nôtre. On a commencé à douter et eux ont pris confiance. Pendant six minutes, il n'y avait plus rien. Si on arrête de jouer contre une équipe comme Le Mans, ils voient l'opportunité, la saississent, et ça peut faire mal.


Philippe Hervé (Coach Orléans) :
C'est le bémol de cette équipe. C'est mi-figue, mi-raisin. Par moment on a l'impression qu'on est bien en place et difficiles à déstabiliser. Mais inversement, on est capable de se déstabiliser nous même. À la mi-temps, ce n'est quatre ou six points d'avance qu'on doit avoir. Et à la fin du troisième quart-temps, ce n'est pas quatre points d'avance qu'on doit avoir. Ca se déconnecte parfois d'un coup sur des erreurs stupides. C'est le côté Jekyll & Hyde de cette équipe.


Article (c) lnb.fr

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