1er quart-temps :
Cedrick Banks enflamme le début de match avec un contre sur Rasheed Wright puis une passe dans le dos pour Brian Greene en contre-attaque qui s'en va conclure le 1er panier de la partie. C'est pourtant Poitiers qui va prendre rapidement l'avantage car les tentatives longue distance de Marc-Antoine Pellin, d'Amara Sy, de Cedrick Banks, et de Bryan Greene ne trouvent pas la mire à 3 points. 7-4 pour Poitiers après 5min de jeu.
L'OLB va alors reprendre l'ascendant 10-8, avec David Monds qui enchaine 2 paniers consécutifs, Brian Greene qui distribue les bonnes passes, et enfin avec Rasheed Wright qui enchaine les tirs manqués ! Juste après l'entrée en jeu de Yohann Sangaré et Maleye Ndoye, le club crée même un premier écart avec un 3 points de Marc-Antoine Pellin (le premier 3 points réussi d'Orléans) et des paniers pour les 2 nouveaux entrants. C'est ainsi sur le score de 16-11 pour les visiteurs que se termine ce 1er quart-temps.

2ème quart-temps :
L'OLB joue un basket tourné vers le collectif, à l'image de cette belle passe de Yohann Sangaré. Cependant, cela ne suffit pas car les tirs peinent à rentrer. Si Maleye Ndoye réussit un tir primé, Poitiers parvient à revenir petit à petit en enchainant plusieurs bonnes actions, et va même passer devant 24-21 après de nouvelles maladresses orléanaises sur des shoots faciles. Marc-Antoine Pellin est de nouveau important dans le match avec un panier à 7m et une interception sur Evan Fournier. Il distille ensuite une passe à David Monds qui ne manque pas sa tentative à mi-distance. De son coté, Rasheed Wright continue sa vendange avec un vilain 1 sur 6 aux tirs. Son vis-à-vis Cedrick Banks ne fait cependant pas mieux avec 0 point à son actif et un nouvel échec sur le dernier tir de la 1ère mi-temps : 30-27 pour Poitiers.

Les 2 équipes retournent aux vestiaires en laissant derrière eux des pourcentages de réussite au tir particulièrement bas : 36% pour Poitiers, 39% pour Orléans !! Cedrick Banks et Brian Greene font pour l'instant chou blanc et devront se réveiller pour épauler Amara Sy et Marc-Antoine Pellin, les 2 meilleurs Orléanais de cette 1ère mi-temps. En face, Poitiers n'est pas forcément plus en forme mais apparait davantage appliquée et peut compter sur un Antonio Grant omniprésent. A noter qu'Orléans est également à la peine dans 2 secteurs de jeu : les balles perdues (11 pour le moment) et les rebonds (16 prises pour Orléans contre 23 pour Poitiers, dont 9 offensifs).

3ème quart-temps :
C'est Poitiers qui entame le mieux cette seconde mi-temps en portant rapidement l'écart à 34-27. Une nouvelle fois, Marc-Antoine Pellin relance l'équipe avec un shoot compliqué mais réussi. Antonio Grant donne un bon coup sur la tête des Orléanais avec un panier redonnant 7 points d'avance à son équipe, mais Orléans va enchainer 3 paniers en 40 secondes pour revenir immédiatement à égalité ! Brian Greene en profite pour marquer son 1er panier du match, et Amara Sy son 10ème point. Le match se joue toujours sur un faux rythme avec 2 équipes qui alternent le bon et le moins bon en attaque, mais concluent difficilement leurs tirs. Les joueurs des 2 équipes appelés à jouer les 1er rôles en attaque sont à la peine : Rasheed Wright et Cedrick Banks n'arrivent toujours pas à marquer et le score stagne à 42 partout à 1min de la fin du quart-temps. J.J. Miller lui ne se pose pas de questions et réussit un shoot primé au buzzer qui redonne l'avantage aux siens : 45-43.


4ème quart-temps :
Après une interception de Marc-Antoine Pellin, Amara Sy manque un panier facile sous l'arceau mais Maleye Ndoye suit et ajoute 3 points à son équipe. Cependant, Orléans manque d'intensité en défense et laisse un nouveau panier facile à Poitiers. Le match commence à prendre une mauvaise tournure avec l'OLB qui accumule les shoots manqués et Poitiers qui commence à rentrer les siens. Enfin, Amara Sy (14 points) réussit un 3 points puis claque un dunk en contre-attaque, permettant à Orléans de repasser devant 53-52 peu après la moitié du quart-temps. Si le match ne propose pas une qualité de jeu fantastique, le suspense reste intense !
Antonio Grant réussit un 3 points, puis Evan Fournier peu en vue jusque là prend ses responsabilités et donne 5 points d'avance à son équipe à 2 minutes de la fin du match. Si Brian Green marque en contre-attaque, l'OLB laisse filer un rebond capital dans son camp à 1min15 de la fin du match. Le tir à 3 points d'Amara Sy ne rentre pas et en face Evan Fournier obtient un and one : le match parait désormais très mal embarqué pour l'équipe orléanaise (8 points de retard à 45 seconde du terme). Malgré un dernier panier d'Amara Sy et des lancers-francs manqués de Kenny Younger, le laps de temps restant est trop court pour l'OLB qui vient s'échouer à 4 points du Poitiers Basket, 65-61.

L'OLB n'aura jamais trouvé l'adresse ce soir avec un triste 34,9% aux tirs (28,6% à 3 points) contrairement à Poitiers qui a su relever la tête en fin de match (38,1% aux tirs). Le club devra se contenter d'avoir rétablit "l'équilibre statistique" en 2ème mi-temps au niveau des rebonds et des balles perdues avec des chiffres finaux proches de son adversaire.
Individuellement, Antonio Grant et J.J. Miller sont les meilleurs marqueurs poitevins avec respectivement 13 et 11 points, alors qu'Evan Fournier n'a pas tremblé en fin de match et termine avec 10 points dans son escarcelle. Du coté orléanais, Amara Sy a réalisé un gros match avec 16 points, 9 rebonds et la meilleure évaluation du match. Il est suivi de Marc-Antoine Pellin (11 points, 4 passes décisives, 3 interceptions). Enfin, Cedrick Banks (1 sur 10 aux tirs) et Brian Greene (2 sur 10) ne pourront que faire mieux pour les prochaines rencontres !

Résumé : Florian Boukobza

Yohann Sangaré :
"On a eu un manque d'adresse qui a fait la différence dans le match, on avait des shoots ouverts et on ne les a pas mis. On a eu un peu trop de déchet en attaque, on a fait des erreurs défensives qui nous coutent cher. On reste confiant. Poitiers a gardé pas mal de joueurs, nous on a renouvelé une bonne partie de l'équipe. C'est le premier match, c'est toujours difficile de le jouer, tout le monde avait envie de bien faire..."